Daniel Bélanger trône sans aucun doute sur le podium des artistes québécois les plus appréciés grâce à son style unique qui a su, jusqu’à maintenant, faire l’unanimité.Avec L'échec du matériel qui a reçu des critiques très favorables lors de sa sortie en 2007, il est fort peu probable qu’il perde ses médailles. Toutefois, le nouvel opus de Daniel Bélanger, après quelques mois d'écoute, laisse quelque peu pantois.
Il s'agit certes d'un album qui exige de ses auditeurs un effort d'écoute particulier. Les mélodies sont plus complexes. Les textes sont plus engagés que personnels. Par contre, les arrangements et le mixage témoignent d'une choix... trop simpliste pour un artiste qui nous a habitué par le passé à plus de recherches sonores. Daniel Bélanger a maintes fois mentionné qu'il a travaillé et retravaillé le son de L'échec du matériel. Il était visiblement à la recherche d'un son nouveau qu'il n'a pas trouvé à mon avis.
Il y a bien quelques bonnes chansons comme Télévision, La fin de l'homme, L'échec du matériel et Manière de parler, mais ce n'est pas assez pour nous faire garder l'album sur le dessus de la pile. En fait, disons-nous le, c'est un album déprimant.
Bref, L'échec du matériel n'est pas un mauvais album à oublier. C'est juste un album qui s'oublie, contrairement à son prédécesseur Rêver mieux qui reste toujours actuel et frais en mémoire après plus de 6 ans.
Appréciation personnelle : 6/10
Daniel Bélanger - L'échec du matériel - Audiogram (2007)
