En 2006, Artic Monkeys a livré une démonstration éloquente de la puissance que peut avoir l'Internet et le Web 2.0 dans la sphère musicale mondiale. En moins d'un an cette année là, le groupe s'est hissé au statut de plus gros band britannique avec une stratégie de diffusion remarquable... c'est le moins que l'on puisse dire. De simples démos mal enregistrés diffusés en MP3 pendant quelques mois ont fini par aboutir sur un CD extraordinaire qui a trôné haut et fort dans les palmarès européens.Aujourd'hui, le buzz autour d'Artic Monkeys s'est estompé. Mais il n'en demeure pas moins que Whatever People Say I Am, That's What I'm Not, l'album qui les a lancé, se classe très haut dans les albums phares de la nouvelle vague punk. À la fois intense, brut, mélodique et groovy, cet album dégage une énergie juvénile vivifiante pour le trentenaire vieillissant que je suis.
Les couches de guitares s'y superposent avec des riffs plus incroyables les uns que les autres. La basse est groovy à souhait sur plusieurs chansons comme I Bet You Look Good On The Dance Floor et Red Light Indicates The Doors Are Secured. La batterie défonce les tympans et guide le band avec une précision et une créativité étonnante pour le style post-punk. Et que dire du chant et des mélodies ? Alex Turner chante comme s'il avait été dans un band punk depuis plus de 20 ans et pourtant c'est juste un p'tit cul surpris de son succès.
Moi, j'adore. Je l'ai dit et le redis, cet album m'insuffle une énergie juvénile qui me fait suer.
The View From The Afternoon est la chanson que j'aurais toujours voulu composer et jouer en spectacle. Je suis jaloux, point à la ligne.
Appréciation personnelle : 8.5/10
The View From The Afternoon est la chanson que j'aurais toujours voulu composer et jouer en spectacle. Je suis jaloux, point à la ligne.
Appréciation personnelle : 8.5/10
