jeudi 29 octobre 2009

Ahhhhhh le gros cliché!

C'est le 25 anniversaire de The Unforgettable Fire de U2 paru en 1984. Pour l'occasion, le groupe lance une ré-édition impressionnante que je me procurerai peut-être un jour. Je ne ferai pas la critique de l'album puisqu'il ne se classe pas dans mon top 100. Mais je vous invite à y jeter une oreille attentive parce qu'il marque le début d'une période très créative pour le quatuor irlandais. Et surtout, c'est la naissance de la collaboration avec Eno et Lanois à la production.

Je tombe peut-être dans le cliché en disant que je m'ennuie de ce U2 là, mais certainement pas dans la nostalgie. Il y a une tonne de fans de U2 qui s'ennuie de cette époque tout simplement pour une question de son, de style et de nostalgie. En ce qui me concerne, c'est plus pour une question d'approche créative liée à la spontanéité et à l'expérimentation. J'en ai juste marre du U2 qui n'en finit plus de lècher la production de ses albums et de ses chansons jusqu'à en faire disparaître tout impression de spontanéité. J'en ai surtout marre du U2 qui fait du «spinning» promotionnel pour ces nouveaux albums comme qui si c'était à chaque fois une révolution musicale.

Moi, le U2 que j'aime, il expérimente, il jamme, il explore et il ne se pose pas de questions sur la valeur marketing de ses chansons ou sur la rentabilité de ses tournées. Ce U2 là a disparu après Pop. Ce U2 là était à son meilleur avec Acthung Baby. Ce U2 là a pris naissance avec The Unforgettable Fire.

Écoutez ce que je veux dire avec Disappearing Act, un morceau inédit tiré de la ré-édition dont la trame vocale a été ré-enregistrée récemment par l'ami Bono. Just 4 guys playing experemental music with drum, bass, guitar and vocal with some post-production. C'est juste ça ce que je veux, mautadine!





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