Ils sont partout! YouTube live from New York (commandité par AmEx), Festival d'été de Québec, Osheaga et, bien sûr, dans tous les bons disquaires (Aucun hyperlien, vous les trouverez facilement sans moi).
Pour les mêmes raisons que je délaisse de plus en plus u2, The Arcade Fire a beaucoup plus l'air d'une grosse machine commerciale que d'un bon band indie-rock (sic). Je n'ai pas écouté The Suburbs (mais ça s'envient) et je ne veux rien enlever à leur musique. Toutefois, je me questionne beaucoup sur leur cupidité par rapport à leur esprit créatif.
Trop c'est comme pas assez! Y'a plein d'autres bands, de chez nous ou d'ailleurs, qui méritent autant d'attention. Et puis la p'tite gueule de chien battu de Win Butler me tombe pas mal sur les nerfs. Souris un peu man! T'es aujourd'hui riche et t'as grandi et vieilli sans trop de problème jusque là.
2 commentaires:
Bon... Guillaume? Est ce bien toi? Je ne te reconnais plus!
Le côté médiatique d'aucun groupe ne t'as jamais autant affecté que celui d'Arcade Fire n'est ce pas? Je crois qu'ils vont en profiter un peu. Je veux dire que ça fait déjà très longtemps qu'ils travaillent dans l'ombre. Personnellement, si un band saisi l'occasion qu'il a de se faire connaitre, de s'amuser avec les médias, de profiter du hype, ça ne me dérange pas, tant que le band est capable de produire comme il l'a toujours fait. Pour ce qui est de la face de pauve-ti gars je suis entièrement d'accord avec toi. Même Kurt Cobain semblait moins troublé que Win...
Je ne crois pas qu'ils travaillent dans l'ombre depuis si longtemps. La progression a été lente, mais certaine et calculée dès le départ. Il faut connaître un peu les échos de la scène musicale montréalaise pour savoir que c'est un groupe qui ne laissait pas sa place et qui n'hésitait pas à en écraser d'autres (lors des concours notamment). La stratégie était bien orchestrée dès le départ et ils en sont les maîtres sans aucun doute.
Ceci dit, la vague est grosse. Peut-être plus grosse qu'ils pensaient et, je suis d'accord avec toi, ils font bien d'en profiter. Ce qui m'énerve, à titre d'exemple, c'est les journalistes qui en beurrent pas mal épais avec un paquet d'articles et de billets sur leur blogue ou dans leur journal.
Pour le reste, si j'étais Win Butler, je sourirais chaque soir avant de me coucher, juste pour voir quel effet ça me fait.
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