J'ai eu un choc l'autre soir! Alors que je prenais une belle marche de banlieue avec ma douce et mon petit «tocson», nous entendions de la musique au loin. Plus nous nous dirigions vers le parc de quartier, plus la musique me rappelait quelque chose. À moins de 100 mètres, j'ai reconnu.
C'était I am A Camera (Into The Lens) de Yes qui rugissait d'un «ghetto blaster», propriété de 2 jeunes de 16-17 ans à la coupe quasi-Longueuil et aux lunettes Puncherelo qui jouaient au basketball. J'ai eu tout un choc! Des jeunes qui trippaient sur une excellente chanson tirée d'un album unique dans la discographie de Yes. Quand, j'avais cet âge (1989), je passais pour un bizarre dans ma gang d'amis de tripper sur l'album Drama de Yes. C'était effectivement un sacrilège d'aimer le seul album de Yes sans Jon Anderson. D'ailleurs, le chanteur à la voix d'or se refuse toujours aujourd'hui à chanter les chansons de cet album parce qu'il ne les aime pas...ou peut-être parce qu'il est frustré que ces acolytes de l'époque aient réussi un album aussi génial.
Anyway! J'aurais bien voulu m'arrêter un moment pour jaser avec eux, leur demander s'ils savent vraiment ce qu'ils écoutent et s'ils connaissent l'histoire derrière cet album. Mais je suis passé tout droit pris par l'écoute de I am A Camera, une chanson qui a su allier la virtuosité de Steve Howe et Chris Squire avec la musicalité de Trevor Horn et Geoffrey Downes, ces deux derniers étant des icônes de la musique pop ayant composé Video Killed The Radio Star avec The Buggles. Et ça, c'est sans compter que cet album allait mener à la création du premier super-groupe Asia.
Bref, une foule de souvenirs générée par une simple chanson. Et moi qui me croit «kool» d'écouter Jack White et ses Raconteurs alors que j'ai 35 ans...
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