En 1986, je fouillais dans les albums vinyles de mes parents et je suis tombé sur Ummaguma, album psychédélique phare de Pink Floyd, qui, à l'époque, a marqué mon goût pour le rock progressif. Je me souviens particulièrement de la pièce Astronomy Domine que j'écoutais en rafales. Alors qu'elle ne fût pas ma surprise d'en découvrir la reprise en 1989 par Voïvod, ce groupe québécois devenu mythique à travers la planète métale.
Pour une première fois dans ma vie de mélomane, j'écoutais un cover meilleur que la pièce originale. Il n'en fallait pas plus pour me convaincre d'acheter Nothingface.
Je ne suis pas devenu un grand fan de Voïvod pour autant, mais Nothingface m'a considérablement marqué avec ses morceaux alliant l'énergie du métal avec les mélodies et les structures du progressif. Toutes les pièces sont bonnes, mais je me souviens avoir particulièrement écouté Missing Sequences et The Unknown Knows. Et puis, pour l'amateur de littérature science-fiction que j'étais à l'époque, les textes me plongeait dans un univers qui cadrait très bien avec mes lectures.
Je n'épiloguerai pas sur les talents du groupe et, en particulier, du guitariste . Pour que Jason Newsted, ex-bassiste de Mettalica, soit aujourd'hui devenu membre du groupe à part entière avant d'avoir été fan pendant longtemps, la preuve n'est plus à faire que ce quatuor de chez nous est un grand groupe.
Je n'avais pas réécouté l'album depuis très longtemps, mais, pour faire cette critique, j'ai replongé dedans avec grand plaisir et je constate après 20 ans qu'il démontrait une modernité étonnante et une qualité d'enregistrement sonore hors du commun. Un classique à écouter dans le tapis en jouant de la «air guitar»!
Ryan Adams est-il un génie comme le prétendaient en 2001 certains magazines et journalistes américains ? Avec le recul et plusieurs albums redondants, peut-être pas. Toutefois, à 27 ans, il a créé un album à faire pâlir de jalousie et d'envie des grands comme Bruce Springsteen et Neil Young.
Gold est un magnifique condensé de folk et de rock qui offre une série de chansons exceptionnelles passant du rock endiablé (Firecraker) aux balades savamment construites et planantes (When The Stars Go Blue et Harder Now That It's Over) en passant par du blues sale (Nobody's Girl). La production d’Ethan Johns ajoute à la qualité des compositions. Ce producteur a le don de s'effacer devant l'artiste et de mettre en valeur son oeuvre. Il le fait très bien avec Ryan Adams sur Gold comme il l'avait fait aupravant avec Rufus Wainright, Crowded House et Kings Of Leon.
Ryan Adams nous offre avec Gold une oeuvre qui parraît pleine de spontaniété comme si l'album avait été écrit sur le coin d'une table en une fin de semaine. L'artiste, on le sait, est un drogué notoire. Mais peu importe les sources de son inspiration pour Gold, l'album nous amène faire un voyage au coeur de l'Amérique duquel on en ressort à la fois plein d'énergie, d'ironie et de mélancolie.
Lasses de James Blunt, de Ben Harper et de Damien Rice ? Gold est votre antidote à ces artistes mainstream de la nouvelle vague pop-folk.
Une légende de la musique est morte aujourd'hui à 94 ans. Les Paul est un guitariste-inventeur qui a révolutionné la musique rock.
Le texte suivant est tiré de BBC News et CNN.
Le pionnier de la guitare Les Paul est mort à l'âge de 94 ans. Il est décédé à White Plains, dans l'état de New York, des suites de complications liées à une pneumonie. La firme Gibson, qui vendait ses guitares, a fait part de la nouvelle.
Paul, né Lester William Polfuss, au Wisconsin, en juin 1915, a développé l'un des premières guitares électriques à intérieur «plein». Celle-ci a été mise en vente en 1952 et a contribué à la naissance du rock. On se souviendra surtout de lui pour sa guitare Gibson Les Paul, une variation de l'instrument qu'il avait tout d'abord conçu au début des années 40. Paul a aussi contribué à l'invention de l'enregistrement multipistes et de l'enregistreur à cassettes huit pistes.
Henry Juszkiewicz, le président de la firme Gibson Guitar, a dit que l'influence de Les Paul se faisait sentir partout sur la planète et dépassait toutes les frontières: «En tant que père de la guitare électrique, il était non seulement l'un des plus grands innovateurs du monde mais aussi une légende qui a inspiré et contribué au succès de musiciens de partout.» Paul a commencé comme musicien de jazz et de country en plus de se produire avec des chanteurs comme Frank Sinatra et Bing Crosby dans les années 30 et 40.
Touché par l'arthrite, il a tout de même continué de jouer dans les clubs alors qu'il avait franchi le cap des 90 ans. The Edge, Jimmy Page et Slash comptent parmi les nombreux musiciens qui ont été influencés par Les Paul.
Michael Jackson, le roi de la pop, est mort, mais son oeuvre prendra une plus grande dimension dans les années à venir.
Personnellement, je n'étais pas un grand fan. À l'époque où mes amis et autres camarades de classe du primaire trippaient sur Thriller, moi j'écoutais en rafale Sunday Bloody Sunday.
Mais avec le temps, et après la vague commerciale, j'ai appris à apprécier l'oeuvre de Michael Jackson.
Sungha Jung, un jeune guitariste prodige, interprète ici Billy Jean. C'est sublime.
Et puis, profitez-en pour découvrir l'oeuvre de ce jeune guitariste, qui reprend plusieurs classiques de la musique pop-rock de façon ingénieuse.
En 1986, je fouillais dans les albums vinyles de mes parents et je suis tombé sur Ummaguma, album psychédélique phare de Pink Floyd, qui, à l'époque, a marqué mon goût pour le rock progressif. Je me souviens particulièrement de la pièce Astronomy Domine que j'écoutais en rafales. Alors qu'elle ne fût pas ma surprise d'en découvrir la reprise en 1989 par Voïvod, ce groupe québécois devenu mythique à travers la planète métale.
