mardi 29 juillet 2008

James - Hey Ma

Voilà un album inattendu pour moi! Après une absence de plus de 6 ans, James nous livre Hey Ma, un album dense qui fait ressortir l'énergie brute et juvénile de ce groupe phare de la scène britannique. En fait, Hey Ma est tellement caractéristique de l'univers sonore de James qu'on dirait que le groupe ne s'est jamais séparé. Après une période plus expérimentale et electro très intéressante, notamment en collaboration avec Brian Eno, à la fin des années '90, James revient à ce qu'il sait faire de mieux : écrire des tubes accrocheurs avec des textes simples et engagés, des mélodies inoubliables et des grooves entrainants. Pour moi, Hey Ma est vraiment une belle surprise, un retour exceptionnel pour un groupe qui me touche profondément.

Que ce soit avec Hey Ma, Under The Waterfalls, Oh My Heart ou Whiteboy, la leçon de pop-rock de James est éloquente pour bien des groupes de l'ancienne et de la nouvelle génération.

Autrement, je suis sans mots ou presque. Hey Ma est un album complet qui se laisse écouter avec pur plaisir du début jusqu'à la fin. James sera au Club Soda à Montréal le 22 septembre 2008. Je verrai si je peux y assister, moi qui les avait manqués en 2001 lors de la dernière tournée.

Appréciation personelle : 7/10

James - Hey Ma - Mercury (2008)


lundi 21 juillet 2008

Paul McCartney à Québec

Eh bien, c'est fait. Paul McCartney a semble-t-il livré tout un show hier soir à Québec. Je dis ça comme ça parce que je n'y étais pas. Pourquoi ? La motivation n'y était pas vraiment. Je ne suis pas du genre à courir les «événements» juste pour le plaisir d'être «là». À un moment de la soirée, ma douce me demande si j'aurais (je sais, pas de «..rais» après un «si»; cette règle est parfois stupide et je me permets de la transgresser) aimé être présent au show. Elle soulevait là une très bonne question. Est-ce que j'aurais aimé voir Sir Paul McCartney live ? Eh bien, je ne crois pas... finalement.

Pour Québec et ses 400 ans, c'était clairement un grand succès et j'en suis fier, très fier. Pour le mélomane en moi, c'est autre chose. J'ai écouté The Beatles quand j'étais assez jeune et je peux dire qu'ils ont en partie contribué à ouvrir mes horizons musicaux. Je me souviendrai toujours de l'exaspération de ma mère à m'entendre écouter Kiss et de sa décision de m'amener chez Sam The Record Man pour demander à un sympathique vendeur de me suggérer un groupe plus «formateur». Eh bien, j'en suis ressorti avec la fameuse compilation The Beatles 1962-1966 que j'ai vraiment aimé.

Mais quand j'y repense aujourd'hui, est-ce que l'écoute de cet album a vraiment été plus formatrice que celle des 4 albums solo de Kiss ? Et quoi dire de la découverte de Ummagumma
de Pink Floyd que mon père avait dans sa discographie ? Sans compter mon frère qui a eu le malheur de me passer un jour Under A Blood Red Sky de U2. Voilà autant de traces musicales que les membres de ma famille ont laissé dans mon ADN musicale. Est-ce que le gène «The Beatles» est prédominant ? Non. Pas assez en tout cas pour regretter mon absence au show d'hier.

jeudi 10 juillet 2008

James est de retour !!!!!!!!

Malgré les 700 chansons qui occupent l'espace de mon iPod nano ces temps-ci, un groupe occupe le haut du pavé : James

James est un groupe phare de la vague «manchester», mais malheureusement trop méconnu. James est un grand groupe qui n'a juste pas remporté le succès commercial de U2 ou R.E.M. et qui cesser ses activités en 2004. Depuis, j'éprouvais une grande tristesse chaque fois que je visionnais le DVD Getting Away With It ...Live. Je me disais qu'il s'agissait vraiment, mais vraiment d'un grand groupe.

Eh bien, James est de retour avec la formation complète et un nouvel album Hey Ma. On peut écouter quelques chansons ici sur la page MySpace du groupe. J'en suis tout fébrile et je cours m'acheter l'album pour en faire une critique.

Yes!!!!!!

mercredi 9 juillet 2008

Replonger dans les années '80

J'ai eu un choc l'autre soir! Alors que je prenais une belle marche de banlieue avec ma douce et mon petit «tocson», nous entendions de la musique au loin. Plus nous nous dirigions vers le parc de quartier, plus la musique me rappelait quelque chose. À moins de 100 mètres, j'ai reconnu.

C'était I am A Camera (Into The Lens) de Yes qui rugissait d'un «ghetto blaster», propriété de 2 jeunes de 16-17 ans à la coupe quasi-Longueuil et aux lunettes Puncherelo qui jouaient au basketball. J'ai eu tout un choc! Des jeunes qui trippaient sur une excellente chanson tirée d'un album unique dans la discographie de Yes. Quand, j'avais cet âge (1989), je passais pour un bizarre dans ma gang d'amis de tripper sur l'album Drama de Yes. C'était effectivement un sacrilège d'aimer le seul album de Yes sans Jon Anderson. D'ailleurs, le chanteur à la voix d'or se refuse toujours aujourd'hui à chanter les chansons de cet album parce qu'il ne les aime pas...ou peut-être parce qu'il est frustré que ces acolytes de l'époque aient réussi un album aussi génial.

Anyway! J'aurais bien voulu m'arrêter un moment pour jaser avec eux, leur demander s'ils savent vraiment ce qu'ils écoutent et s'ils connaissent l'histoire derrière cet album. Mais je suis passé tout droit pris par l'écoute de I am A Camera, une chanson qui a su allier la virtuosité de Steve Howe et Chris Squire avec la musicalité de Trevor Horn et Geoffrey Downes, ces deux derniers étant des icônes de la musique pop ayant composé Video Killed The Radio Star avec The Buggles. Et ça, c'est sans compter que cet album allait mener à la création du premier super-groupe Asia.

Bref, une foule de souvenirs générée par une simple chanson. Et moi qui me croit «kool» d'écouter Jack White et ses Raconteurs alors que j'ai 35 ans...

mardi 8 juillet 2008

R.E.M. - Accelerate

Généralement, je n’aime pas les «retours aux sources». Je préfère de loin quand un groupe se renouvelle d’album en album et explore de nouvelles avenues musicales. Sauf que je dois dire que pour R.E.M., le glas avait presque sonné. Around The Sun, l’album précédent paru en 2004, était carrément ennuyant et, à sa sortie, je me suis mis à rêver à un retour de R.E.M. à une musique plus rock, simple et énergique. R.E.M. est un band capable de grandes subtilités musicales (Automatic For The People), mais aussi capable d'être juste un maudit bon band de garage (Life's Rich Pageant).

4 ans plus tard,
Accelerate est donc l’album que j’attendais. Condensées en 39 minutes, les 11 chansons sont «garrochés» en un rythme infernal et trépidant. Living Well, Man-Sized Wreath, Supernatural, Accelerate et I’m Gonna DJ compte parmi les titres endiablés qui témoignent de l’énergie «live» qui prévalait lors de l’enregistrement. Il y a bien un ou deux moments d’accalmie avec Houston et Until The Day Is Done, mais rien pour nous faire décrocher.

Michael Stipe, le chanteur, nous livre des textes et des interprétations vocales engagés comme à l’époque de
Document tandis que Peter Buck et Mike Mills, inspirés plus que jamais, sont très bien appuyés par le band de tournée, soit le batteur Bill Rieflin et le deuxième guitariste Scott McCaughey.

Juste pour la chanson
Hollow Man, un hit assumé, l’album vaut l’achat. Et puis la pochette est sublime !

Appréciation personelle : 7.5/10

R.E.M. - Accelerate - Warner (2008)